La Tsédaka
C’est une obligation de la Torah de pourvoir aux besoins des Juifs nécessiteux, comme il est écrit : « Tu ouvriras certainement ta main pour lui ». La générosité est un critère de la descendance d’Avraham, notre père. Celui qui donne la Tsedaka a plus de mérites que celui qui offrirait de nombreux sacrifices. Et le peuple juif sera délivré grâce à la Tsedaka. Jamais un homme ne s’appauvrit en donnant la Tsedaka. Quiconque a pitié de l’autre, Hashem aura pitié de lui. Trois fois par jour, et même davantage, nous demandons à Hashem de pourvoir à nos besoins : de même nous devons entendre le pauvre qui demande à manger et nous devons pourvoir à ses besoins. Nous devons réaliser que l’argent que nous donnons aux pauvres n’était que confié entre nos mains et que nous sommes des émissaires d’Hashem afin de les nourrir. La Tsedaka repousse les mauvais décrets et rajoute de la vie. Même un pauvre – qui se nourrit grâce à la Tsedaka – doit donner la Tsedaka avec l’argent qu’il reçoit : cette Mitsva n’est pas réservée aux riches. Le peu que donne le pauvre est aussi important aux yeux d’Hashem que la grosse somme que donne le riche. Il est conseillé de disposer chez soi d’une boîte dans laquelle on mettra chaque jour des pièces pour la Tsedaka. Celui qui convainc les autres de donner la Tsedaka a plus de mérite que celui qui donne. Feiga Lubecki, d’après le Kitsour Choul’hane Arou’h